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Chapelle Saint-Libéral

Expo Submersions de Camille Cathudal - 11/10/24 > 04/01/25

Jusqu’au 04 janvier 2025, Camille Cathudal nous immerge dans ses paysages imaginaires et bouleversés, et elle questionne notre capacité à réagir face aux catastrophes naturelles et humaines, dans un monde incertain.

Au-delà du dessin, une approche pluridisciplinaire de l’art

Diplômée en expression plastique à l’École Nationale Supérieure d’Art de Bourges et en arts de l’image et du vivant à la Sorbonne, formée à la sérigraphie à l’Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles, Camille Cathudal est à la fois dessinatrice, peintre et sculptrice. Elle a fait cependant du dessin au graphite sa technique de prédilection et décline ses dessins en séries, en deux mais aussi en trois dimensions.

Ancienne élève du Cours Florent, Camille Cathudal est également actrice, metteuse en scène et auteure de pièces de théâtre et d’ouvrages, qu’elle illustre par ailleurs. Professeur d’arts plastiques depuis 2013, elle est responsable de l’École Municipale d’Art de Brive depuis 2021.

De l’œuvre à l’exposition : une réflexion globale au service du propos

Parfois directement issues de son « espace mental », les œuvres de Camille Cathudal sont le plus souvent élaborées à partir de clichés – pris ou sélectionnés par l’artiste – et au fil de croquis, concrets ou virtuels. S’appuyant sur des faits historiques ou sur l’actualité, ses créations montrent des paysages qui se situent à la frontière entre le réel et l’imaginaire et qui s’inscrivent dans une temporalité floue, entre passé, présent et futur.

Tous ces territoires sont perturbés par des cataclysmes, naturels ou humains, et questionnent notre résilience face à ces rapports de force et à ces bouleversements que l’artiste dénonce avec subtilité.
Dans un univers marqué par les nuances de gris du graphite, la couleur est rare mais lourde de sens. Imprimée sur le dessin par sérigraphie, elle renvoie en effet à la catastrophe représentée ; transparente, elle laisse apparaître ce que les « marées » ont enseveli et caché à nos regards. Camille Cathudal accorde par ailleurs une importance particulière à la participation du public et à la scénographie. À l’image de ses œuvres de grand format, immersives par leurs dimensions, ou de ses sculptures qui sont des mises en volume de ses dessins, elle conçoit ainsi ses installations et ses expositions comme autant d’espaces scéniques dans lesquels le public est invité à entrer, pour mieux s’interroger…

Une exposition organisée par le musée Labenche – ville de Brive, avec le soutien de l’État – Ministère de la Culture – DRAC Nouvelle-Aquitaine.

Entrée Gratuite.

Du mardi au samedi de 14h à 18h

Fermeture les 01/11/2024, 25/12/2024 et le 01/01/2025.

Infos pratiques

Adresse :

Chapelle Saint-Libéral, 10 rue de Corrèze, 19100 BRIVE

Tél. 05.55.74.41.29

Horaires :

Du mardi au samedi de 12h à 18h(10h-18h à partir de 1er mai)

et le dimanche de 15h à 18h.

Fermeture le lundi. Entrée libre.

Liens :

▷ http://www.museelabenche.fr/

▷ https://www.facebook.com/museeLabenche/

▷ https://www.instagram.com/museelabenche/

Précédentes Expos

Vidéos

Musée Edmond Michelet

Exposition Anna Garcin-Mayade. L'art contre l'oubli (à partir du 21 mai)

Une nouvelle exposition temporaire va ouvrir ses portes au musée Michelet le 21 mai prochain, intitulée “Anna Garcin-Mayade. L’art contre l’oubli“.

Qui est Anna Garcin-Mayade ?
Une femme, une artiste, une militante politique, une condamnée, une déportée, une professeure de dessin, une survivante qui s’est servi de son art contre l’oubli. Anna, ce sont toutes ces femmes à la fois.

Ce sont toutes ces composantes que nous vous invitons à découvrir, à travers ses œuvres, des documents d’archives, et des interviews de personnes qui l’ont bien connue, dans cette exposition qui lui est dédiée. Vous partirez à la rencontre d’une femme à la vie exceptionnelle, qui se révèle être une véritable source d’inspiration.

Le musée Michelet rend hommage à cette femme artiste pour que le témoignage pictural de son expérience concentrationnaire dans le camp de Ravensbrück ne soit pas oublié.
Au-delà de cette page douloureuse de son histoire, l’exposition met en avant la peintre de Montmartre, qui a côtoyé dans sa jeunesse les plus grands artistes de cette époque (1915-1928). Une vie d’artiste et de bohème avant de devenir une enseignante de dessin.

Tout au long de sa vie, Anna n’a eu de cesse de transmettre. Sa passion du dessin, sa vie de peintre à Montmartre, et son apprentissage de la discipline ont inspiré de nombreuses jeunes filles, notamment au collège de jeunes filles de Brive à d’Arsonval où elle enseigne (1945-1960). Elle a également su délivrer un message bouleversant d’humanité à travers ses œuvres de déportation pour qu’on n’oublie jamais le courage de toutes ces femmes.

“Il faut poursuivre le combat plus que jamais c’est pour lui que j’ai été arrêtée et jetée dans l’enfer des camps. Les fusains veulent retracer la souffrance quotidienne et les atrocités, et les sévices, de milliers de déportées martyrisées par les nazis (…) Jamais nous ne ferons assez pour rendre impossible le retour de pareilles horreurs” – Anna Garcin-Mayade (21 mai 1977).